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Esclavage : aux origines du mal

Par Maryline.DUMAS - Publié en janvier 2018
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La pratique de la traite humaine existe depuis la nuit des temps. Une activité longtemps « légale » dont l’abolition généralisée n’empêche pas la persistance aujourd’hui.
 
«L’esclavage est l’état ou condition d’un individu sur lequel s’exercent les attributs du droit de propriété ou certains d’entre eux » : cette définition juridique est celle qu’avait choisie la Société des nations en 1926. L’ONU renvoie à celle-ci pour sa convention relative à l’abolition de l’esclavage de 1956, avec l’ajout de pratiques « analogues » telles le mariage forcé, le servage ou la servitude pour dettes.
L’Organisation internationale du travail (OIT) a estimé en 2016 à 40,3 millions le nombre des victimes d’esclavage moderne. C’est 89 millions de personnes qui auraient subi ce crime entre 2011 et 2016 selon l’ONG australienne Free Walk, qui précise qu’il « a lieu dans toutes les régions du monde. Il est plus répandu en Afrique (7,6 pour 1 000 personnes), suivi de l’Asie et du Pacifique (6,1 pour 1 000), puis de l’Europe et de l’Asie centrale (3,9 pour 1 000). Des résultats qui doivent être interprétés avec prudence en raison du manque de données disponibles dans certaines régions, notamment les États arabes et les Amériques...
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