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Daesh

Les enfants du djihad

Par Alexandra Gil - Publié en mai 2017
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Dès leur plus jeune âge, ils sont embrigadés dans des camps pour devenir de fidèles petits soldats du califat. Véritables outils de propagande de l’État islamique, ils sont surtout les premières victimes du terrorisme…

Instant d’horreur. En août 2014, la photo du fils du djihadiste australien Khaled Sharrouf, âgé de 7 ans, est postée sur Twitter. On l’y voyait posant avec la tête décapitée d’un soldat syrien. Son père commente l’image : « C’est mon fiston ! ». En février 2016, c’était le visage du petit Isa Dare qui faisait le tour du monde. Fils d’une jeune mère de famille londonienne partie faire le djihad en Syrie, le gamin de 4 ans apparaissait dans une vidéo publiée par Daesh, faisant exploser une voiture à l’intérieur de laquelle se trouvaient trois otages.

L’institution antiterroriste Combating Terrorism Center (CTC) de New York tire la sonnette d’alarme : plus Daesh perdra du terrain et verra sa situation financière se dégrader, plus le nombre d’enfants envoyés à une mort certaine augmentera.  Leur absence d’esprit critique et la facilité avec laquelle on peut les endoctriner font d’eux des proies idéales aux yeux des groupes armés. Grâce à eux, Daesh peut en outre propager « l’imaginaire djihadiste » auprès de l’ennemi. Car la présence d’un...

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