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Maroc : coup de stress sur les classes moyennes

Par Julie Chaudier - Publié en novembre 2018
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Le boycott lancé au printemps dernier contre trois marques de grande consommation souligne le malaise grandissant d’une partie de la population. Si les revenus n’ont cessé de croître ces vingt dernières années, les besoins ont augmenté plus vite encore. Enquête.

Cinq mois après le lancement du boycott dénonçant la cherté de leurs prix, les trois entreprises marocaines visées font leurs comptes. Le chiffre d’affaires de Centrale Danone, dont le lait frais a été touché de plein fouet par cet événement, a reculé de 18 %, et son résultat net total s’est effondré de 88 % au premier semestre 2018, par rapport au premier semestre 2017. Même les Eaux minérales d’Oulmès, que l’on a cru moins concernées parce qu’elles n’ont pas communiqué sur la chute des ventes de leur eau minérale Sidi Ali, ont finalement reconnu à leur tour un chiffre d’affaires en baisse de 19 % au premier semestre 2018 et un résultat net total en baisse de 300 %. Ces chiffres sont la preuve que la classe moyenne, la seule à acheter de l’eau minérale en bouteille, a formé le gros des troupes des boycotteurs. Ils viennent conforter les résultats de l’étude réalisée par Sunergia pour le journal marocain...
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