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Côte d’Ivoire

Croire en l’avenir !

Par zlimam - Publié en août 2020
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Tout en faisant face à la crise sanitaire, la Côte d’Ivoire reste plus que jamais engagée dans l’émergence. Et s’apprête à vivre une échéance démocratique majeure.

La séquence aura été particulièrement tragique, émouvante pour la Côte d’Ivoire. Le 8 juillet dernier le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly était victime d’un malaise en plein Conseil des ministres. Une disparition qui a frappé de stupeur le pays tout entier. L’homme aura été l’incontestable cheville ouvrière de la période 2011-2020, en tant que secrétaire général de la présidence, puis Premier ministre. Et comme le souligne le président de la République : « Sa loyauté n’a jamais failli. Amadou est plus qu’un collaborateur, plus qu’un frère, c’est un fils. » Amadou Gon Coulibaly était l’homme de confiance d’Alassane Ouattara depuis près de trois décennies, au centre de l’architecture politique. Et candidat du RHDP, à l’élection présidentielle de fin octobre. Sa disparition a entraîné une analyse différente de la situation politique et stratégique du pays. Dans un contexte particulièrement difficile, marqué par la pandémie de Covid-19, les risques de crise économique et les défis sécuritaires régionaux, il s’agit avant tout de préserver la stabilité du pays et sa capacité de croissance et de développement économique. D’où l’importance cruciale d’une nation unie et rassemblée, avec un leadership fort et expérimenté. Alassane Ouattara présentera sa candidature à un nouveau mandat présidentiel et Hamed Bakayoko a été nommé Premier ministre, ministre de la Défense, le 30 juillet. Depuis 2010, le pays aura connu une formidable évolution. L’arrivée au pouvoir d’ADO a lancé un cycle soutenu de développement et de réformes, après vingt ans de stagnation, de crises politiques répétitives, de divisions, de violences. Les investissements dans les infrastructures, la compétitivité, le tissu économique et productif ont été massifs. Les taux de croissance sur la période ont pu approcher les 10 % par an. Le PIB global a presque doublé. L’État s’est également engagé dans une démarche de réductions des inégalités sociales, de lutte contre la pauvreté. La Côte d’Ivoire est redevenue la locomotive économique de la région, s’imposant aussi comme l’une des portes d’entrée de la renaissance africaine. Malgré les risques sécuritaires régionaux, la nation a renoué avec la paix intérieure, la stabilité. Elle revient de très loin… Une refondation qui porte définitivement la marque du cinquième Président de la République ivoirienne.

Aujourd’hui, à quelques semaines de l’élection d’octobre, les enjeux sont tout aussi cruciaux que multiples. La Côte d’Ivoire se retrouve confrontée, comme le monde entier, à un défi sanitaire d’ampleur : la pandémie de Covid-19. La réaction a été rapide avec la création ad hoc de structures hospitalières. Le gouvernement a mis en place, dès la mi-mars, un plan de lutte et de soutien estimé à plus de 1 700 milliards de francs CFA, soit 5 % du PIB du pays. Depuis, les mesures de déconfinement et d’allègement sont menées avec prudence.

Tout en luttant contre la pandémie, il s’agit de maintenir la capacité productive nationale et s’assurer d’une économie en état de marche, pour se tenir prêt à rebondir au moment de la reprise. Le « projet Côte d’Ivoire » s’inscrit avant tout dans un processus d’émergence à long terme, planifié. L’objectif est de maintenir cette dynamique, de l’amplifier, d’entrer dans un cycle long de croissance, d’inclusivité, de nouvelles opportunités. D’accentuer la compétitivité de l’économie, sa montée dans l’échelle des valeurs. Et de doubler une fois encore la richesse du pays dans les dix prochaines années.

Le programme du candidat du RHDP a été le fruit d’un long travail d’élaboration et de préparation, le fruit du travail collectif, d’une équipe soudée.

Une responsabilité régionale

La Côte d’Ivoire, aujourd’hui, c’est 26 millions d’habitants et un produit national brut (PNB) de près de 45 milliards de dollars. Les enjeux dépassent les frontières du pays. La Côte d’Ivoire, c’est aussi la première puissance économique de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine). L’un des piliers de la monnaie commune. 

À Abidjan, des mesures sont prises pour faire face au virus. NABIL ZORKOT

Une terre d’accueil pour de nombreux migrants et expatriés. Le pays se trouve également au cœur des stratégies de défense et de sécurité régionale. Sa stabilité et son dynamisme sont essentiels à la sous-région, ses atouts sont notables : neuf ans de croissance ininterrompue, une économie diversifiée, des ressources agricoles et énergétiques en quantité, un cadre macroéconomique sain, une dette sous contrôle. Sans parler d’un important réseau relationnel international, toujours précieux en cas de crise pour mobiliser les financements et les aides. Et surtout une approche planifiée, réfléchie du futur. Le pays peut aussi compter, au-delà des aléas de la politique politicienne, sur une équipe de gouvernement. Des personnalités qui ont soutenu l’action du président de la République et qui se sentent solidaires, liées pour mettre en place une nouvelle phase de l’émergence.

La Côte d’Ivoire se mobilise sur tous les fronts. Ce qui a été accompli depuis des années permet de mieux lutter aujourd’hui et de mieux préparer l’avenir. Le chantier de l’émergence et du développement continue !