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Entretien

Riad Sattouf
« Tout vient sur la planche ! »

Par Astrid Krivian - Publié en janvier 2021
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BRUNO ARBESU/REA

Succès phénoménal et quasi planétaire, sa bande dessinée autobiographique L’Arabe du futur évoque une enfance légèrement « schizophrène » entre la Libye, la Syrie et la France. Dans ce nouveau et cinquième tome, l’auteur franco-syrien fait le récit à la fois désopilant et émouvant de son adolescence, marqué par ses premiers émois amoureux, l’art, les livres. Et le père absent, en rupture.

Son amour du neuvième art et des livres, ces « biens essentiels », il le doit à sa grandmère bretonne, qui lui envoyait des albums de Tintin vers sa campagne syrienne. Son regard à hauteur d’enfant, à la fois tendre et corrosif, son coup de crayon épuré ont conquis des millions de lecteurs dans le monde. L’auteur dessinateur vient de signer le cinquième et avant-dernier volet de sa série autobiographique L’Arabe du futur, traduite en 22 langues, couronnée de prix prestigieux et écoulée en France à plus de 2 millions d’exemplaires. Depuis le premier tome paru en 2014, l’artiste, né en 1978 d’un père syrien et d’une mère française, raconte les tribulations de son enfance partagée entre la Libye de Kadhafi, où son père est enseignant, la Syrie de Hafez elAssad, et la France.

Dans...

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