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La Tragedie du VOL ET 302

Par Cédric Gouverneur - Publié en août 2019
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Sur les lieux du crash, près de la ville de Debre Zeit, au sud-est de la capitale.

Le 10 mars, le vol Ethiopian Addis-Abeba - Nairobi s’écrasait peu après son décollage, fauchant 157 vies humaines. En cause, sans doute un défaut de conception sur le 737 MAX, dernier-né de Boeing. Une catastrophe aérienne qui touche aussi l’Afrique tout entière. Éléments de l’enquête.
 
Dimanche 10 mars 2019, 8 h 30. Ciel dégagé au-dessus du tarmac de l’aéroport Bole d’Addis-Abeba. Le vol ET302 s’apprête à décoller pour Nairobi. Les huit membres d’équipage du Boeing 737 MAX flambant neuf – livré cinq mois auparavant – transportent vers la capitale kényane 149 passagers.
Ceux-ci auraient dû être 150 : à deux minutes près, Antonis Mavropoulos a raté l’avion. « L’embarquement était fermé à mon arrivée », a ensuite raconté le miraculé sur les réseaux sociaux, postant pour preuve la photo de sa carte d’embarquement. Derrière les vitres, il a « vu les passagers monter à bord… ». Le scientifique grec se rendait à une conférence du Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) au Kenya.
Tout comme 22 employés d’agences des Nations unies, tels le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR)… Anne-Katrin Feigl, une jeune Allemande travaillant pour l’OIM, « apportait...
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