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TUNISIE

LE BAL DES PRÉTENDANTS

Par fridah - Publié en juillet 2016
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Calculs politiques, délitement de l’État, économie, sécurité… Les citoyens sont à la recherche d’un nouveau leadership. L’ampleur de la tâche ne décourage pas de nombreux ambitieux. Qui se voient déjà aux sommets.

Les habitudes ont la vie dure. La nouvelle Constitution a beau avoir rogné les prérogatives du président de la République, le Tunisien persiste à croire que les pleins pouvoirs sont toujours entre ses mains. Or il doit désormais composer avec la représentativité de forces politiques parfois contraires. C’est aussi le cas du chef du gouvernement : pendant complémentaire du chef de l’État, il partage avec lui une partie du pouvoir exécutif. Et si l’on rajoute à ce binôme l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), aux réelles capacités législatives, l’observateur peut mesurer que l’épicentre du pouvoir n’est plus au seul palais de Carthage. Ce dispositif complexe et inédit a beau rompre avec les pratiques des régimes précédents, il ne décourage pas les vocations de ceux qui s’imaginent un avenir hors normes.
 
Opportunités, opportunisme ? Tous, politiques connus ou plus anonymes, font la cour aux caciques des partis, qui pour un strapontin, qui pour un maroquin. Et qu’importe que tout siège soit devenu éjectable selon la Constitution : imaginer...
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