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Le monde Covid

Par zlimam - Publié en avril 2020
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Autoroute vide
Les autoroutes urbaines de Lagos vides, sans bus ni voitures. Une image insensée pour cette mégalopole célèbre pour ses embouteillages dantesques. - TEMILADE ADELAJA/REUTERS

En quelques jours, en quelques semaines, nos vies ont été suspendues, bouleversées, transformées…

 
Au moment où j’écris ces lignes, la moitié de l’humanité, plus de 3 milliards d’individus (!), est confinée. Les écoles sont à l’arrêt, du nord au sud, de l’est à l’ouest de la planète. Les frontières sont fermées. Le ciel est quasi vide de ses dizaines de milliers d’avions habituels. La nature respire, mais les hommes souffrent et meurent. Les hôpitaux sont soumis au pic de la pandémie de Covid-19, les urgences sont saturées. Partout, les plans gouvernementaux se multiplient, et le spectre d’une crise économique majeure s’amplifie. 
 
Début avril 2020, le nouveau coronavirus aurait touché officiellement plus de 1 million de personnes sur une population totale de presque 8 milliards d’êtres humains. Et pourtant, notre civilisation, notre manière de vivre, nos systèmes de production et d’échange sont à genoux, profondément remis en cause. Par un virus. Par 0,1 micromètre de létalité inerte, à l’action aveugle, porté comme toujours dans l’histoire des épidémies par nos échanges et nos déplacements. 
 
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